Ville du PÉLOPONNÈSE juchée sur une colline rocheuse dominant la plaine de l' ARGOLIDE, MYCENES a donné son nom à la brillante civilisation qu'a connue la GRECE à l'âge du bronze (3000 à 1050 environ avant notre ère). Fouillé à partir de 1874 par l'archéologue SCHLIEMANN, le chantier livre encore aujourd'hui son lot de découvertes.
Peu après 1250 avant notre ère, MYCENES doit faire face à une série d’assauts dont elle ne se relèvera jamais. Les historiens grecs racontent la fin de la Citée envahit par les DORIENS.
Quand on évoque l'histoire de la fabuleuse citée de MYCENES, il faut lui associer celle de TIRYNTHE. Elles dominèrent le monde de la méditerranée orientale du XVe au XIIe siècle avant notre ère, et jouèrent un rôle fondamentale dans le développement de la culture européenne. Cette influence est relatée dans l'épopée homérique de l’ ILIADE et l’ ODYSSÉE.
LA CITADELLE ET SA MURAILLE
D’imposantes murailles protègent la citadelle auquel on accède par des escaliers taillés dans le roc. La construction du palais débute environ au XVe siècle avant notre ère.
La porte des lionnes
La porte des LIONNES est la principale entrée de la citadelle. Son linteau seul pèse plus de 20 tonnes. Elle daterait d'environ 1350 avant notre ère.
La rue principale appelée aussi "rampe d'accès"
Cercle funéraire A
Le cercle funéraire A est composé de 5 tombes datées entre 1600 et 1500 av.JC. Les fouilles permirent de dégager une grande quantité d’objets en or : masques, épées, vaisselles, bijoux en or et en pierres précieuses.
Un second cercle de tombes, le « cercle B des tombes royales » (1650 – 1550), est moins richement doté : seule 1 tombe sur les 8 contenait un masque.
Tombes princières (toujours en fouilles)
MONUMENT A L'EXTÉRIEUR DE LA CITADELLE
Tombe dite "d'AGAMEMNON" ou le "Trésor d'ATREE" est en forme de tholos.
LE MUSÉE
Masque en or de la tombe V du cercle funéraire A, appelé par erreur "Masque d' AGAMEMNON" - Milieu du XVI° siècle av.JC - les autres bijoux sont issus du même endroit.
Armes trouvées dans les différentes tombes des cercles funéraires A et B.
Inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1999
Sur la route de Météores notre chauffeur observe un arrêt au mémorial des Thermopyles.
Au printemps de l'année 480 avant Jésus-Christ, l'armée Perses menée par XERXÈS franchit le détroit de l’HELLESPONT, aujourd'hui les DARDANELLES, sur 2 ponts de bateaux. L'opération se déroule pendant 7 jours et 7 nuits. Dans son récit, HERODOTE parle de 2 millions d'hommes et 1200 galères de combats. Elle prend alors la route de la Grèce par la côte.
Les Grecs, abandonnant à l'ennemi la THESSALIE, avaient décidé de lui barrer la route au défilé des THERMOPYLES, passage resserré entre le mont OETA et la mer. Il était gardé par une armée de 7000 hommes dont 300 Spartiates sous le commandement de LÉONIDAS, roi de SPARTE. Le combat fut rude, mais perdu d'avance, un traitre nommé EPHIALTE indiqua aux Perses un sentier de la montagne permettant de prendre les Grecs à revers. Tous moururent ainsi que LÉONIDAS.
Nous embarquons à TOLO, charmant petit port non loin de NAUPLI. C'est l'une des rares stations balnéaires de la GRECE continentale à avoir une plage de sable.
Notre bateau longe l'ile de DOKOS, retraite d'une douzaine de milliardaires de plusieurs pays me précise un membre de l'équipage. La traversée jusqu'à HYDRA dure 2h30 que nous passons sur le pont supérieur à contempler le bleu extraordinaire de cette splendide mer EGEE inondée de soleil. C'est encore plus beau que les descriptions qui nous ont été faites.
Arrivée sur HYDRA. C'est une île grecque du golfe SARONIQUE en face de la péninsule de l’ ARGOLIDE.
L'ile est sans voiture. Un service de taxi est assuré par des ânes. Ces charmantes bêtes attendent les touristes au pied du débarcadère.
Quelques vedettes rapides proposent la liaison avec les quelques plages de l'ile.
"Excusez mon copain, il n'aime pas les photographes ..." !
Toutes les ruelles du rocher sont escarpées, mais chacune a un cachet différent.
Ici les bougainvilliers sont partout. Ils se détachent harmonieusement sur les façades blanches. C'est exceptionnel.
Nous quittons HYDRA, cette ile paradisiaque sans voiture et sans pollution. Je n'imaginais pas que cela existait encore. Ce n'est pas étonnant que l'immobilier soit 3 fois plus cher qu'à PARIS.
Les monastères des MÉTÉORES (en grec : « monastères suspendus au ciel ») sont des monastères chrétiens orthodoxes. Ils sont édifiés sur des pitons de gré sculptés par l’érosion fluviale au cours de l’ère primaire dans la plaine de THESSALIE, aux pieds de la ville de KALAMBAKA, à 350 km au nord d’ ATHÈNES.
Dès le XIe siècles, des ermites occupent les cavités rocheuses de ces pitons. Ils sont alimentés par les habitants du village. Au XIVe siècle, vingt-quatre monastères sont bâtis sur ces pitons pour échapper aux invasions turques et albanaises.
Seuls six monastères sont aujourd'hui en activité : le monastère du GRAND MÉTÉOREou monastère de la TRANSFIGURATION, le monastère de SAINT NICOLAS(Agios NIKOLAOS),
le monastère de VARLAAM
le monastère de ROUSSANOU
le monastère de SAINT STÉPHANE (Agios STEFANO)
le monastère de la SAINTE TRINITÉ (Agia TRIADA)
Inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988
Le sanctuaire d' APOLLON
et le charmant village de DELPHES sont construits sur le versant sud
du mont PARNASSE dans un paysage très contrasté et impressionnant
de grandeur. Les rochers qui les surplombent et l'entourent sont
appelés les PHEDRIADES.
Les restaurants sont nombreux à DELPHES, mais chez DIONYSOS la cuisine est excellente. En plus, quand on a la chance de déjeuner près des grandes baies vitrées, on a le droit à un panorama exceptionnel.
Un peu d'histoire ...
Le centre du monde - Selon les légendes, Zeus aurait lâché deux aigles
aux extrémités du monde. Au point de rencontre ils auraient laissé
tomber la pierre sacrée marquant ainsi le centre, aussi appelé le
« nombril du monde ». Ci-dessous la pierre sacrée ou OMPHALOS,
celle conservée au musée et celle sise à l'extérieure sur le site
du sanctuaire. Pour celui conservé au musée, certains écrits disent qu'il était posé sur la colonne des danseuses (330 environ avant J-C)
L'oracle de Delphes
Au pied du mont PARNASSE, DELPHES était l'endroit où, d'après la tradition, le dieu avait
tué le serpent PYTHON. A Delphes, APOLLON communiquait avec les
hommes par l'intermédiaire d'une prêtresse appelée la PYTHIE. Au
jour choisi pour la consultation, la Pythie prenait place sur un
trépied avec une coupelle et un rameau d'olivier. En réponse aux questions posées, elle "gémissait" une réponse inarticulée que les prêtres
traduisait aux fidèles. Cette mise en scène fonctionna pendant les grandes heures de la GRECE, puis s'espaça avec l'invasion romaine et disparue complètement avec l'arrivée du christianisme.
Brûle parfum nécessaire à ce culte et visible au musée
Cette cérémonie se déroulait dans une salle du temple d' APOLLON.
Le portique des ATHÉNIENS
et le mur polygonal
Les années 479 à 477
avant J-C apportent leur lot de victoires des armées d' ATHÈNES et de
leurs alliés. ceux ci érigent donc au pied du temple d' APOLLON un
magnifique portique ionique qui s'adosse au mur de soutènement de la
terrasse du temple. Il servit d'entrepôt aux butins amassés durant
les guerres.
Le mur polygonal construit après 548 avant J-C dès suites de l'incendie du premier temple est un ouvrage de génie civil remarquable. L'hiver il doit résister aux ruissellements des pluies, et en périodes sismiques résister aux secousses. Il n'a jamais été reconstruit ou réparé depuis plus de 2 400 ans.
Le temple d' APOLLON (IVe siècle avant J-C)
Selon les auteurs des différents ouvrages et sites consultés, il a eu entre 4 et 6 temples probablement construits au même emplacement, ceci des suites d'incendie, de séisme ou autres. J'aurais tendance à préférer l'analyse de Wikipédia dans son site sur DELPHES et auquel je renvoie le lecteur.
C'est ce dernier temple, daté du
IVe siècle, qui subsiste aujourd'hui. Il est rectangulaire, de
forme allongée, et mesure 23,82 mètres sur 60,32 mètres
de côté, soit six colonnes doriques à l'avant et à l'arrière et
quinze colonnes doriques sur chaque côté.
Éléments ornementaux du temple conservés au musée
Autel de CHIOS
Autel donné en offrande par les habitants de l'île de CHIOS
Le théâtre (IVe siècle avant.J-C)
Le théâtre, d'une contenance de 5 000 spectateurs environ, est édifié en pierre blanche du Parnasse
Le trésor des ATHÉNIENS
Il y avait à Delphes,
autour du sanctuaire d'Apollon, un grand nombre de monuments
consacrés au dieu par les cités grecques en témoignage de
reconnaissance tel le trésor des Athéniens consacré après la
victoire de MARATHON entre 490 et 485 avant J-C. Bâtiment
de style dorique dont les frises représentaient les exploits d'
HERAKLES et de THESEE. D'après les archéologues, la tête d'ATHENA ci-dessous proviendrait de l'un des deux frontons.
Le trésor des SICYONIENS
Érigé vers 560 avant J-C, il ne reste que les fondations, et un fragment de frise représentant un taureau visible au musée. L'histoire nous apprend que SICYONE est une cité parmi les plus ancienne de GRECE, puisque les premiers citations remontent à XX siècle avant.J-C. Mainte fois détruite et reconstruite, la cité connut son apogée au VIIe siècle. Elle se situait non loin de DELPHES.
Le trésor de SIPHNIENS
SIPHNOS est une île des CYCLADES située à 78 milles marins du PIRE. HERODOTE nous apprend que les SIPHNIENS avaient élevé à DELPHES l'un des trésors les plus riches aux environs de 520 avant J-C. Dans le sanctuaire, l'emplacement est indiqué, mais la grande salle du musée conserve les très belles frises du trésor. Elles représentent la guerre de TROIE avec dieux et géants se faisant face.
Cariatide de la porte d'entrée du trésor
D'autres trésors subsistent dans le sanctuaire à l'état de ruines
indiqués seulement par une inscription à la place occupée. On en trouve
également trace au musée de DELPHES qui conserve le produits des
fouilles archéologiques entreprises depuis 1893.
Offrandes, dédicaces et ex-voto
Statues de CLEOBIS et BITON offertes par les ARGIENS (1) au sanctuaire comme "celles d'hommes excellents" selon la formule d' HERODOTE. (1) de ARGOS ou ARGHOS, ville au nord est du PÉLOPONNÈSE (région ARGOLIDE).
Le SPHINX des NAXIENS
Daté d'environ 560 avant J-C, il est en marbre de NAXOS (île de la mer EGEE appartenant aux CYCLADES). Le sphinx sur sa colonne forme un ensemble de 12 mètres. Il se situait entre le temple d' APOLLON et le portique des ATHÉNIENS sur un rocher encore visible aujourd'hui.
L' Aurige
Ce prince grec de Sicile triompha aux jeux olympiques et pythiques en 478 et 474 avant J-C. Voulant marquer ses victoires, il dédia à APOLLON un quadrige en bronze pour lui témoigner sa piété.
L'époque romaine
L'AGORA romaine (Endroit où étaient accueillis les pèlerins)
Le stade
Datant du IIIe siècle avant J-C, le stade de
Delphes possède une piste de 178 m de long et de 26 m de
large. Les gradins de cet immense stade pouvaient accueillir jusqu'à
7 000 personnes.
Les jeux Pythiques s'y déroulaient tous les quatre
ans. Ils étaient les plus importants après ceux d’ OLYMPIE. Les
compétitions n'étaient pas seulement sportives mais aussi
intellectuelles.
Autres merveilles visibles au musée
Inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1987
Ce matin là, le jour n'était pas encore levé quand notre car prit la direction d'ATHÈNES. Nous étions tous impatients de contempler les merveilles de ce berceau de la civilisation. Mais il était dit que ce jour là, la somptueuse ATHÈNES n'était pas disposée à nous recevoir : embouteillages monstres, pollution impressionnante, grues et forêt d'échafaudages sur la colline de l'ACROPOLE, et pour couronner le tout, tous les musées fermés. Il faudra revenir quand les dieux de l'OLYMPE se seront calmés.
LE STADE PANATHENAIQUE
La beauté de ce stade tout en marbre est saisissante. Je l'avais vu à la télévision en 2004 pour les JO, mais le petit écran ne restitue pas la pureté de l'ensemble
.
A cette place existait déjà un stade
en 330 av. JC. De nombreuses rénovations et transformations lui
firent traverser les siècles jusqu'à la fin du 19ème. Désireux de populariser le sport, le Baron Pierre de COUBERTIN fonda le 23 juin 1894 à la SORBONNE à PARIS devant les représentants des pays des 5 continents ce qui devait devenir le Comité International Olympique. L'inauguration de la 1ère olympiade des temps modernes eut lieu le 23 mars 1896 (voir le lien ci-dessous). Pour cette occasion, le
stade panathénaïque fut entièrement rénové et permit d'accueillir 70 000 personnes. L'équipe de France olympique d'alors ne
comptait que 20 athlètes. Ils remportèrent 11 médailles (5 en or,
4 en argent, 2 en bronze) se situant à la 5e place des nations au
tableau des médailles.
Parmi les rencontres importantes qui s'y sont déroulées ces dernières années, il faut citer le championnat du monde d'athlétisme en 1997 (cérémonie d'ouverture
et arrivée du marathon), et les 28ème jeux Olympiques d'août 2004 (épreuves du tir à l'arc et
arrivée des deux marathons).
Le PARTHENON - Le premier temple du PARTHENON, incendié en 480 av.JC par les envahisseurs PERSES suite à l'affaire des THERMOPYLES, est reconstruit par PERICLES vers 449 av.JC. Il est entouré d’une frise retraçant les PANATHÉNÉES, grande fête religieuse de la cité. Aujourd'hui des fragments sont malheureusement disséminés à travers le monde. Espérons que la frise reconstituée retrouve rapidement la place qu'elle n'aurait jamais du quitter.
L' ERECHTHEION - Il est érigé vers 421 av.JC, à l'endroit de la dispute entre POSÉIDON et ATHÉNA au sujet de la suprématie d'ATHENES. Achevé vers 406, c’est la dernière
grande construction sur l’ACROPOLE.
Le dictionnaire précise la définition d'une CARIATIDE. C'est une statue de femme
soutenant un entablement sur sa tête, elle remplace une colonne. A l'origine les CARIATIDES, habitantes de CARYES, ville de LACONIE, réduites en esclavage
par les PERSES étaient condamnées à porter de lourdes charges.
Odéon d'HERODE ATTICUS (vu de l’ACROPOLE)
Édifié aux environs de 160 ap.JC. ce
théâtre est considéré comme petit pour l'époque, puisqu'il ne
contient que 5 000 places assises. Il sert chaque année pour le
festival d'ATHENES. Les inter-saisons sont consacrées aux
restaurations. Elles sont longues et couteuses car à
l'origine tout le théâtre était en marbre.
L'AGORA (vu de l’ACROPOLE)
Ce haut lieu de la démocratie
permettait à toute personne de venir écouter les orateurs ou
prendre la parole sur toute sorte de sujets politiques, religieux ou
autres. C'était également un centre administratif, commercial et religieux. Peu après sa construction, d'autres bâtiments vinrent compléter l'ensemble : le BOULEUTERION ou salle du Conseil, le temple
d' HÉPHAÏSTOS appelé aussi THESEION, le temple des 12 dieux, entre autres.
L'AGORA est aussi le centre de la ville, d'où partent tous les grands axes. C'est également le point zéro, toutes les distances sont calculées de ce point.
Le nouveau musée des antiquités (vu de l'ACROPOLE)
La relève de la garde
Devant le monument aux morts sur la place du Parlement, grecs et touristes se pressent pour voir la relève de la garde, curiosité de la ville d'ATHENES.
Inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1987
NAUPLI, petit port du PÉLOPONNÈSE est situé sur le golfe de l' ARGOLIDE. Elle est dominée par deux forteresses ACRONAUPLIE et PALMEDE.
L'entrée du port est gardée par la forteresse BOURDZI de style vénitien.
Les Francs, les Vénitiens et les Turcs l'occupèrent successivement et y laissèrent leur empreinte.
Dans les charmantes ruelles de la citée, on se croirait transporté dans une ville italienne.
Qui dit "port" dit "bateau" !!!
En ce début septembre de l'an de grâce 2008, le SEABOURN SPIRIT a fait escale dans le port de NAUPLI. Ce palace flottant pour gens fortunés ne comporte aucune cabine, mais 99 suites ....
EPIDAURE, ancienne ville de GRECE, dans
l' ARGOLIDE, est célèbre pour son théâtre, l'un des mieux
conservés de la GRECE antique. Édifié au IV° siècle av. JC., il
permet d'accueillir 14 000 personnes venues assister aux ASCLÉPIADES, concours en l'honneur du dieu médecin ASCLEPIOS.
L'acoustique du théâtre continue à
passionner les scientifiques, et régulièrement leurs publications
apportent de nouveaux éléments à la connaissance de cette science.
Nous rapportons ici le résultat de ce que nous avons entendu. Un
repère au centre de la scène matérialise le point le plus audible
de l'espace scénique. Concrètement, les spectateurs assis en haut à
la dernière rangée des gradins peuvent entendre distinctement un
acteur se tenant sur ce point central et parlant à voix basse.
1ère expérience : Maria, notre guide
se tient sur le point central et lit un texte. Il s'agit du « Théâtre
d' EPIDAURE » texte de Marguerite YOURCENAR.
2ème expérience : Le guide d'un autre
groupe vient faire une démonstration sur le souffle et la
respiration.
Dans les 2 cas le résultat est
absolument impressionnant. A 58 mètres et 55 gradins plus haut la
réception du son est remarquable. Les 2 expériences se poursuivent
et les 2 guides s'éloignent progressivement du point central de la
scène. Résultat, le son baisse. C'est prodigieux.
Conclusion : POLYCLETE
le Jeune, architecte du théâtre,
ne pouvait pas ignorer les problèmes d'acoustique. Il n'est pas
impossible qu'il pourrait en apprendre aux scientifiques d'aujourd'hui !
Tous les étés depuis 1954, le théâtre
accueille un festival où sont données des représentations de
drames antiques comme les tragédies d' ESCHYLE et de SOPHOCLE, mais
aussi des spectacles lyriques de haut niveau. Maria CALLAS s'y
illustra dans La NORMA en 1960.
Statue d' ASCLEPIOS - Son attribut principal est le caducée,
un bâton autour duquel s'enroule un serpent, aujourd'hui le symbole
de la médecine.
Inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988
A présent nous prenons la direction de SPETSES, autre ile de la mer EGEE qui fait partie des îles
SARONIQUES. La végétation est plus importante et
verdoyante qu'à HYDRA. Ici il y a des voitures mais en nombre réduit. Une armada de calèches attend au pied du débarcadère que les bateaux viennent déverser leur cargaison de touristes, économie locale oblige. Nous préférons marcher et prendre le temps d'admirer cette merveilleuse petite route côtière.
Nous rencontrons plusieurs petites chapelles et églises aussi jolies les unes que les autres
Au retour, des dauphins escortent le bateau pendant quelques minutes. Impossible de prendre des photos, je n'ai pas l'appareil adéquat. Quel pays formidable !